Retour sur la mobilisation des centres sociaux

Auteur/autrice de la publication :MagalieRS
Publication publiée :février 8, 2024
Post category:ACSRV
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Le 31 janvier, salarié.e.s, bénévoles, adhérent.e.s et partenaires des 20 centres sociaux, socioculturels et maison de quartiers du valenciennois – la Maison de Quartier du Centre-Ville, l’Association des Maisons de Quartier de Raismes et le centre social Amilcar Reghem de Quiévrechain se mobilisant aux côtés de l’ACSRV – ont manifesté devant la sous-préfecture de Valenciennes pour alerter sur la fragilité de leur modèle économique et ses conséquences pour les habitant.e.s et le territoire.

L’après-midi, ils.elles ont rejoint à Lille les 170 centres sociaux du Nord-Pas de Calais pour une marche allant de la Porte de Paris à la place de la République.

À cette occasion, l’ensemble des centres sociaux, socioculturels et maisons de quartier du valenciennois ont exceptionnellement fermé : « Mieux vaut fermer un jour que fermer pour toujours ! »

Cet événement s’inscrivait dans l’appel à mobilisation nationale lancé par la Fédération des Centres Sociaux et Socioculturels de France. Ce jour-là, les 1400 centres sociaux et socioculturels de la métropole ont fait entendre leur voix et surtout leur colère.

Les raisons de la mobilisation

Depuis plus de 100 ans, les centres sociaux font vivre la cohésion et le lien social partout en France, avec les habitant.e.s et en coopération avec les pouvoirs publics. Ils agissent contre les inégalités et contribuent à bâtir une société plus démocratique pour toutes et tous, qui donne sa place à chacune et chacun et permet l’émancipation et le pouvoir d’agir des citoyens. Acteurs d’éducation populaire, acteurs des politiques publiques, garants d’un accueil inconditionnel, lieux d’engagement et de projets notamment pour les jeunes, les centres sociaux sont des ferments de dynamisme local, d’attractivité des territoires, de cohésion sociale et d’apprentissage des valeurs de la République et de la laïcité.
Cependant, les centres sociaux n’ont plus les moyens d’animer correctement le lien social, de faire vivre les solidarités et de contribuer à une société plus juste. L’augmentation continue des charges et la baisse des subventions publiques mettent en péril la capacité des centres sociaux à agir.

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